PARENTS MAIS PRESQUE

Victor et Bonnie Brok sont parents pour le meilleur et pour le pire. Entre les courses, les discussions d’adultes, les comparaisons d’enfants, la vie n’est pas facile. SI on rajoute deux adolescentes qui aiment puis détestent leurs créateurs tour à tour… Etre parent, est-ce l’enfer ?

Sans être un deuxième tome, Parents mais presque retourne dans la même famille que Frangines et c’est comme çà. Margot de Vigan retrouve ses personnages et les confronte à la parentalité.
On retrouve dans cet album tous les défauts d’une famille. Des enfants qui grandissent trop vite, qui critiquent leurs parents, une maman qui essaye de ne pas être trop dure, un papa laxiste. J’ai pu lire Frangines et c’est comme çà sur le blog de l’auteur. C’est frais et sympathique. Alors pourquoi je n’arrive pas à reproduire le même processus : Une page, un sourire ? Les ingrédients sont les mêmes. Des histoires de quotidien qu’on a tous vécu, étant enfant ou parent. Certains gags m’ont fait rire (le chat, la tartine, l’aspirateur), mais sur la plupart, j’avais une impression dé déjà lu.
Côté graphique, on retrouve  du semi-réaliste. Ca se lit très bien. Le choix et la position de certaines couleurs sont discutables (on a l’impression qu’elles ont été collées après la finition de l’album). Un détail qui pourrait gêner certains puristes dans mon genre.

Je n’ai pas la chance d’être papa, c’est peut-être pour çà que je n’adhère pas totalement à cette bande dessinée. Elle est sympathique, on retrouve des personnages qu’on apprécie, mais il n’y a rien de nouveau dans cette chronique familiale. A offrir aux amoureux de la famille.

PARENTS MAIS PRESQUE
AUTEUR : MARGOT DE VIGAN
EDITIONS : VENTS D’OUEST