Tuffy est un chat et comme n’importe quel félin, il chasse. Malheureusement, ses maîtres le réprimandent quand il ramène ses proies. Le jour où Tuffy ramène un lapin, c’en est trop, justice doit être faite !
Dans toute édition, il y a des best-seller. La série du chat assassin en fait partie avec pas moins de 7 livres édités à l’Ecole des Loisirs. Anne Fine raconte les déboires d’un chat que tout le monde croit psychopathe. Ecrit par Anne Fine, le roman est illustré par Véronique Deiss. Pour son passage à la bande dessinée, l’éditrice Charlotte Moundlic suggère que Véronique adapte le livre, ce qu’accepte les deux auteures.
Qui n’a pas rouspété son animal de compagnie d’avoir rapporté une proie ? Ce concept, porté à l’extrême est absurde et drôle. Ecrit par Anne fine, adapté par Véronique Deiss en bande dessinée, il ne perd pas sa force narrative. Les dialogues sont justes, les situations loufoques !
Si les maîtres sont bêtes (un chat est un félidé, carnivore. Son instinct est de chasser), le chat explique son cas. Tout d’abord naïf, il va tenter d’amadouer ses maîtres, mais rien n’y fait. On l’accuse de tous les crimes. Ne parlons pas de la clinique vétérinaire, où il effraie les patients. La logique de la situation est implacable et irrésistible.
Passer de dessins d’illustrations à la bande dessinée n’a rien de facile. Le langage est différent. Véronique Deisse remporte le défi haut la main (la griffe ? la plume ?). De case en case, le trait humoristique prend vie. Il est simple, coloré et répond parfaitement à la narration d’une bande dessinée.
Si les plus jeunes vont se régaler, ceux qui ont lu la série ne seront pas déçu. Malgré les années (le premier livre est édité en 1997), la patte de Véronique Deiss est toujours aussi agréable. Elle a su conserver la griffe d’Anne Fine. A lire sans modération !
JOURNAL D’UN CHAT ASSASSIN
AUTEURE : VERONIQUE DEISS D’APRES ANNE FINE
EDITIONS : RUE DE SEVRES
(pendant cette chronique aucun animal n’a été malmené)
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