DANSE MACABRE

DANSE-MACABRE.jpgEnvoyé à Rennes pour couvrir un procès médiatisé, Lazare va peu à peu mener son enquête. Plongé dans les méandres de la capitale bretonne, il va faire remonter à la surface des souvenirs inavouables. Heureusement il peut compter sur Léa, un lieutenant de police et Tex, jeune génie de l’informatique.

Danse Macabre est une curiosité. Une bande dessinée uniquement en noir et blanc. Ca tombe bien, c’est du polar. L’enquête, bien que classique, n’en mérite pas moins le détour. Le décor est fabuleux. Ceux qui connaissent Rennes s’amuseront à distinguer les lieux cités. Des lieux, qui pour l’occasion, sont magnifiés. Les immeubles, les places sont mis en valeur par l’éclairage, par le cadrage, mais toujours dans l’optique de rester dans l’ambiance. Les personnages sont du même acabit : en marge de la loi, voire teigneux pour le héros Lazare. Un personnage principal, à peine sympathique, qui fait tout pour résoudre l’enquête avec perte et fracas. Pour sa première affaire en terre bretonne, il va être servi : maison close, magnats influents, menaces, tous les gimmicks de la littérature policière sont réunis. A notre plus grande joie, ça fonctionne. Le cadrage perturbe, dérange. Le lecteur se demandera par moment si le récit a basculé dans le fantastique. Ce n’est pas le cas, mais l’ambiance s’en rapproche fortement.

Deuxième bande dessinée des éditions Sixto, Danse Macabre nous sert sur un plateau sa ligne éditoriale : faire vivre une histoire policière dans nos lieux quotidiens. Après Nantes, voici Rennes. L’alchimie Luc Monnerais/ Olivier Keraval fonctionne très bien. Passionnés du genre ou simple amateur, ce livre dévoile la face cachée de Rennes, ainsi qu’une histoire ténébreuse.

DANSE MACABRE
SCENARISTE : OLIVIER KERAVAL
DESSINATEUR : LUC MONNERAIS
COLLECTION : CASANOSTRA
EDITIONS : SIXTO

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