AMIENS ! UN RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE

Ce week-end, j’étais à Amiens, pour découvrir la 27e éditions des Rendez-Vous de la Bande Dessinée. J’ai l’habitude des festivals, entre Nantes, Saint-Malo, Paris, Rennes, Brest, Bayeux… Mais ça faisait un moment que j’entendais parler de celui d’Amiens.

Quand je suis entré dans la Halle Freyssinet (du haut de son concepteur Eugène Freyssinet, ingénieur inventeur du béton précontraint), j’ai été ébahi. Sous cet amas de béton, traversé par une douce luminosité, des espaces sont aménagés comme autant de lieux possibles. Expositions, auditorium, librairies… sont disposés tout au long du bâtiment. Le public peut circuler librement, sans être serré, malgré les queues pour les dédicaces.
Ma première constatation a été la perfection des expositions ou plutôt trois d’entre elles : Hilda qui montre le quotidien d’une petite fille dans un monde inspiré des légendes scandinaves et Les Tchouks où une bande d’amis traversent des aventures du quotidien. On retrouve tout ce qui fait le sel des expositions : planches, animation, reproduction des décors, mais Amiens « abaisse » la barre en mettant tout à hauteur d’enfant ! Les petits lecteurs s’approprient l’espace et déambulent au milieu des décors. Dans l’exposition Zombillenium, on regarde la reproduction d’une partie du parc en lego. Son constructeur, Stéphane Dely avoue qu’il continue d’inventer des solutions pour que tout puisse être construit en briques. La représentation est posée à peu de distance du sol pour que tous les spectateurs puissent profiter. Il faut dire aussi que la tour du parc culmine à plus d’un mètre de hauteur ! L’autre animation sur Zombillenium, c’était la réalisation d’une fresque en lego construite lors du week-end d’ouverture. Un défi pas si facile à réaliser… Ce n’est qu’un coup de projecteur sur trois des douze expositions dans la Halle Freyssinet.
Les conférences ne sont pas en reste : Portraits d’auteurices, points sur la bande dessinée, traductions, manga… Le festivalier qu’il soit curieux ou averti avait de quoi se nourrir.
Quant aux auteurices présent-es en dédicace, il y en avait pour tous les goûts, mais si il fallait retenir une chose, c’est que le festival invitait un auteur japonais ! En dehors du festival d’Angoulême et de la Japan Expo, je pense qu’on n’avait jamais vu çà.

Si ce petit résumé vous a donné envie, sachez que l’association oeuvre toute l’année à travers des actions, mais aussi sur l’édition de livres. Quant au festival, il est gratuit !

Ce week-end picard a été placé sous le signe du neuvième art. Bravo à toutes les équipes qui permettent de réaliser un aussi beau festival. Je découvrais et je reviendrai avec plaisir